
Parcours et tâches réalisées dans le cadre du mandat auprès de l’URFER-C
J’ai un parcours atypique en ce sens que je me suis engagé très jeune dans les projets de développement, de santé, de sensibilisation et d’urgence humanitaire. J’ai été pendant très longtemps du côté « support », à savoir, l’administration et les finances. C’est au Canada que j’ai eu l’opportunité d’étudier la coopération et la solidarité internationale, ce qui m’a permis d’être plus complémentaire pour mieux servir les personnes dans le besoin.
Mon mandat au sein de l’URFER-C consistait en la rédaction d’un manuel de procédures de gestion administrative et financière, d’un code de conduite, et d’un mécanisme de signalement (feedback). En outre, le coordonnateur, les gestionnaires et moi-même, avons saisi l’opportunité de ma présence pour mettre en place et régler certains processus opérationnels de l’URFER-C.
Motivations à réaliser un mandat de coopérant volontaire
C’est une vocation pour moi. Mon expérience de plus de 20 ans au sein de projets d’assistance aux personnes en situation de vulnérabilité, a changé ma façon de voir les autres et a renforcé mon envie d’assister ceux qui sont dans le besoin. C’est ce que j’ai retrouvé dans le volontariat et de surcroît, lorsqu’il s’agit d’aider une coopérative de braves femmes qui œuvrent au quotidien à améliorer leurs conditions de vie.
L’impact du mandat
Avec l’adoption, et je l’espère, la mise en œuvre effective des différentes procédures de gestion administrative et financière puis de contrôle et de redevabilité que j’ai mises en place, le réseau sera mieux géré et plus efficace dans la conduite de ses activités car il répond aux obligations phares d’harmonisation, de transparence et de fiabilité financière.
Mon mandat à l’URFER-C a été un exercice d’intégration for enrichissant de la coopération à l’internationale et j’estime avoir tout donné pour accomplir tous les objectifs de ma mission. C’est donc un motif d’entière satisfaction. De plus, j’ai découvert un beau pays, le Bénin, avec toutes ses richesses culturelles mais j’ai surtout été fasciné par une communauté de braves femmes étuveuses, résolument engagées à changer positivement leur destin. Je garde un souvenir inoubliable de cet engagement et de cette ferveur.
Quelles solutions, face aux défis en matière de visibilité du riz étuvé ?
C’est un fait de société que l’on rencontre dans plusieurs de communautés. Cela suppose un changement de perceptions, de mentalité à travers des actions d’information, d’éducation et de communication à grande échelle, qui dépasse sans doute le prisme de du réseau, sans oublier l’usage de certains leviers locaux de marketing (publicité, prix attrayants et que sais-je encore).
Février, 2025