Capacité de production
Contexte spécifique au département des Collines

Comme à l’échelle nationale, le département des Collines regorge d’énormes potentialités en matière de production du riz (existence de vallée et de basfonds, pluviométrie acceptable, etc.). La riziculture dans les collines est caractérisée par la prépondérance des exploitations agricoles familiales. L’essentiel de la production est destiné au marché.
Les collines représentent la deuxième plus grande région productrice de riz avec une contribution d’environ 32 % à la production nationale.
Dans le maillon de la production, les acteurs sont organisés en Coopératives Villageoises de Producteurs de Riz (CVPR) et en Unions Communales des Riziculteurs (UCR) avec l’UNIRIZ-C, leur faitière au niveau régional. En ce qui concerne le maillon de la transformation, on note l’existence des étuveuses de riz organisées en Coopératives Villageoises d’Étuveuses de Riz et en Coopératives Communales d’Étuveuses avec pour faitière l’URFER-C. Ces deux organisations professionnelles agricoles organisent les activités au sein de la filière riz et sont les bénéficiaires de toutes les interventions des partenaires techniques et financiers dans le département des Collines.
Capacité de production en chiffres

L’URFER-C figure parmi les deux plus grandes unités de transformation de riz étuvé au Bénin. Elle intervient dans le but de produire en quantité et en qualité afin d’être compétitive sur le marché. Elle dispose d’un centre de traitement final (CTF) qui est situé à Glazoué.
Au regard de l’évolution de la production de riz étuvé en 2018 (soit 32 tonnes en 2016 contre 62 tonnes en 2018), il apparaissait indispensable d’optimiser les activités du CTF pour lui assurer la tenue des ambitions des membres de l’URFER-C. Pour ce faire, le CECI qui est l’un des partenaires de l’URFER-C, a initié un projet d’optimisation du centre de traitement final de riz, dans le cadre du PAEFFER (Projet d’Appui à l’Entrepreneuriat Féminin de la Filière Riz). Celui-ci a permis la construction d’infrastructures de production comme : les magasins de stockage et les aires de séchage, l’achat d’équipements de production, le recrutement d’un personnel complémentaire pour la production et pour la gestion du CTF.
Le CTF est aujourd’hui doté d’une mini-rizerie dont la capacité journalière est de 8 tonnes. L’URFER-C est quant à elle équipée de trois décortiqueuses d’une capacité journalière de 3.5 tonnes, et de quatre trieuses optiques pour assurer la finalisation des produits semi-finis (riz paddy étuvé) en provenance des centres de transformation communaux (CTC).
À l’exception de la CCER de Glazoué, les CCER bénéficient chacune d’un centre de transformation communal du riz (CTC), qui permet à chaque commune d’apporter sa contribution aux efforts de production. Ces CTC disposent eux aussi d’infrastructures de transformation modernes, en bon état et capables de remplir les objectifs de production en termes de quantité et de qualité.
Les CCER disposent chacune d’une capacité de production annuelle de 500 tonnes, ce qui revient à 3000 tonnes au total. En outre, deux d’entre elles, disposent d’équipements de traitement final.





Cycle de la gestion des activités de production du riz étuvé
